(délai) Jamie ▷ You're a very very bad bad girl Gaga...

Citation :: AVERY ARIEL JAMIE
« Il n'est rien d'égal au tabac: c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. . »

bring me to life

NOM(S) ▷ Avery. PRENOM(S) ▷ Jamie Ariel. AGE ▷ Vingt-deux ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▷ Le 9 Mai 1989 à New Castle. TRAITS DE CARACTERE ▷ Hautaine, délicate, supersitieuse, je m'en foutiste, dépravée, libre, rebelle, observatrice, manipulatrice, intelligente et enfin, capricieuse. GROUPE ▷ poison & wine.

they'll never know

Tout d'abord, Jamie est une malade de chocolat, elle vit pour le chocolat et en mange dés qu'elle le peut ✗ Elle adore chanter sous la douche et n'a pas une voix si mauvaise que ça ✗ Tout les matins doit manger une clémentine ✗ Elle ne mange les m&m's que par couleurs ✗ Elle connait la danse de Judas par cœur et l'a répété environs quinze mille fois juste pour avoir le plaisir de se la péter en soirée ✗ Elle déteste qu'on lui dise qu'elle a un égo surdimensionné même si c'est le cas ✗ Elle se fait très vite une opinion des gens et de leur pensées et n'en change que très rarement ✗ Elle dessine comme un pied mais aime en rire en dessinant parfois des bonhommes patates informes ✗ Elle porte des lunettes lorsqu'elle lit et regarde la télévision, ainsi presque personne ne sait qu'elle en a et ça lui va très bien comme ça ✗ Elle n'a pas toujours été la même, à une époque, elle était plus humble mais on peut dire qu'elle s'est envolées très rapidement ✗ Elle a le charme d'une petite fille et s'en amuse allègrement même si lorsqu'elle doit l'être, elle devient réellement adulte ✗ Elle travaille en tant qu'avocate spécialisée dans les droits de l'homme comme Marc Darcy dans Le Journal de Bridget Jones et elle l'assume parfaitement ✗ Elle a une seule fois pensé à avoir un bébé mais franchement, elle a trouvé ça stupide et irresponsable ✗ Elle souffre parfois d'une certaine solitude à l'idée de se retrouver seule à cause de sa façon d'être avec autrui... Puis s'en remet très vite ✗ Elle a énormément de répartie à cause de son goût prononcé pour la critique ✗ Elle ne couche jamais le premier soir ✗ Elle adore les disney et se les repasse de temps à autre histoire de se remémorer ses bons souvenirs de petite fille, son préféré étant Rox et Rouky

you're gonna go far, kid

« RAAAAH MERDE ! MERDE ! MERDE C’EST PAS POSSIBLE ! » Hurla une voix à travers l’appartement. La douceur et la joie de vivre incarnée, la modestie à l’état pur et, naturellement, le self-control et on ne sait quoi de… Magique ! Elle avait beau être arrivée depuis deux jours en ville, ça n’empêchait pas Jamie de commencer à trouver quelque chose à redire à l’environnement dans lequel elle allait devoir à présent évoluer. Elle n’était pas délicate avec les mots comme avec les gestes, c’est ainsi qu’elle envoya balader la plupart de ses fringues à travers la pièce dans l’espoir de retrouver ce qu’elle cherchait désespérément dans le fond de ses cartons. A vrai dire, cette chose avec une sorte de valeur sentimentale pour elle, Jamie était ce genre de jeune femme plutôt présomptueuse qui pense qu’écrire un journal intime peut se révéler utile dans l’hypothèse qu’elle souhaiterait un jour écrire ses mémoires ou bien adapter sa vie sur grand écran… De la modestie on vous disait ! Enfin bref, l’idée était là : ça faisait exactement deux jours, cinq heures, quinze minutes et trois paquets de BN qu’elle cherchait ce fichu journal intime. Pendant quelques instants fugaces elle avait eut peur de l’avoir oublié quelque part dans l’avion mais ses souvenirs lui rappelaient parfaitement la scène où, lorsqu’elle venait de finir de raconter son merveilleux voyage –tu parles !- elle l’avait rangé gentiment dans… « MAIS QUELLE CONNE ! » Ajouta-t-elle en se ruant vers son sac à main pour en verser négligemment le continu sur le parquet stratifié du salon… Il était là, le seul et l’unique, le merveilleux journal intime… Elle se prit à sourire pensivement et l’ouvrit, feuilletant les pages tantôt roses, tantôt jaune, tantôt violette du petit carnet. Pour être totalement honnête, c’était son troisième journal intime de trois cents tout rond qu’elle avait rempli d’une écriture fluide et agrémentée par-ci d’une photo, par-là d’une place de cinéma ou quelques autres bricoles qui symbolisaient quelque peu ce ‘jardin secret’. Elle se prit à sourire quelques secondes en retrouvant l’écriture de ses jeunes années, des pages pleines d’une poésie merdique et d’une flaupée de magnifiques fautes d’orthographe qu’elle avait, avec le temps, entourer avec un stylo rouge comme pour faire comprendre au scénariste du film de sa vie qu’elle était jeune mais qu’elle savait se relire ! Toute sa vie s’y trouvait retranscrite dans les moindres détails, des jours heureux ou jours moins heureux… Lumière sur la vie d’une jeune demoiselle en direct de son journal intime…

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« Cher journal,
Me voici à New York, la grosse pomme comme ils disent tous. Je suis tellement heureuse de pouvoir réaliser ce rêve qui me tenait à cœur depuis ma toute petite enfance. Je n’ai pas eu une superbe enfance comme tous les gamins qui viennent ici. Je me souviens même plus des années que j’ai pu passer avec mon père, elles paraissent si loin. Ma mère m’a raconté le jour de ma naissance, il n’était pas là, elle était à la base et ils l’ont amenée, seule vers cette chambre où elle a du accoucher sans l’homme qu’elle aimait. Elle a certainement choisit de vivre cette vie sans en savoir les entières conséquences… Ou peut-être acceptait-elle l’idée saugrenue que donner la vie sans le père de son enfant serait plutôt aisé. Elle lui en a tellement voulu de ne pas être présent pour elle mais comment faire lorsqu’il se trouvait aussi loin ? L’armée à emporté mon père aux quatre coins du monde, il a vécu tellement de choses et il est partit si vite qu’il n’a pas pu me voir grandir. J’avais trois ans lorsque ma mère à appris la nouvelle du décès de mon père dans une embuscade qui aurait mal tournée alors qu’ils protégeaient des civils. Mon père est mort en héro de la nation et pourtant je lui en veux d’avoir eu l’idée de devenir soldat et de perdre la vie sans pouvoir me voir. Tout ce qu’il me reste ce sont des photos sur la cheminée et des pleures de ma mère. Finalement, j’ai passé ma vie à lui en vouloir, passé ma vie à observer ces photos en me demandant si cet homme m’aimait réellement ou pas, si réellement il voulait vivre en m’élevant ou s’il voulait se dédier entièrement à son réel amour : La guerre. Et puis avec le temps je me suis rendue compte qu’il m’aimait un minimum pour me vouloir mais c’est la guerre qui l’a emporté loin de nous et qui l’a empêché de profiter de nous. »

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« Cher Journal,
Je viens de me faire un tatouage génial ! Ca représente un magnifique oiseau qui s’envole sur mon poignet et il est superbe… Je l’ai fait car j’ai besoin de partir, ça signifie aussi quelque part le fait que dans quelque chose, je pars pour New York. Depuis la mort de mon père alors que j’avais 3 ans, j’ai toujours ressentit un besoin de m’enfuir de la base où nous vivions avec ma mère. On a déménagé dans une ville toute pourrie du Texas qui ne servait strictement à rien et nous avons attendu que le temps passe… J’ai fini par avoir 16 ans et une voiture et j’ai commencé à voyager autour, m’éloignant de plus en plus, rendant ma mère malheureuse comme les pierres. Elle ne comprenait pas ce besoin vital que j’avais d’échapper de cet environnement saturé en idées négatives et en douleur et cicatrices pas encore refermées. Elle ne comprenait cette idée de… De vivre librement en laissant le passer derrière elle. A vrai dire, elle n’a jamais refait sa vie et n’a jamais eu l’idée de partir en voyage ou quoi que ce soit, elle n’a même pas retiré ces photos de mon père qui envahissaient la maison et allait à chacun de ses anniversaires mettre des fleurs sur sa tombe, moment que je ne supportais plus d’ailleurs. Durant une de ces échappées, j’ai été découverte par une femme qui recherchait des mannequins pour une marque de sous-vêtements. J’ai accepté cette opportunité de m’enfuir de cette ville pourrie où mes rêves ne deviendraient jamais réalité et maintenant me voilà à New York ! Les gens y sont agréable et je fais des photos magnifiques et suis impressionnée par la profession et les gens que je rencontre. La célébrité n’est pas tellement au rendez-vous mais je suis pas mal demandée alors j’aime bien ça. »

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« Dear Diary,
J’en ai marre… Finalement New York ressemble à une grosse mascarade et les gens vous regardent tout le temps comme si vous n’étiez pas réel. J’y ai passé 6 ans pendant lesquels j’ai découvert l’art d’être mannequin et de ne porter presque rien sur votre corps et d’être obligée de faire des régimes tout le temps pour rester parfaite pour avoir encore plus de boulot. J’ai gagné énormément en 6 ans et j’aurais pu faire n’importe quoi mais aujourd’hui je me sens pas tellement heureuse là-bas… Je n’ai personne, je n’aime personne et je n’aime plus mon boulot. Faire exactement la même chose tous les jours et attendre bien gentiment d’avoir mon chèque à la fin de la séance, c’est dur. Je me sens enfermée dans une obligation d’être ce que j’ai toujours détesté : une petite peste qui se la raconte histoire de faire du buzz sur elle. En quelques années je suis devenue célèbre et lorsque j’ai annoncé il y a quelque jours que je quittais ce monde ils se sont tous demandé pourquoi… J’étais la princesse, mon visage était partout dans le pays, je m’exportais et je n’y trouvais aucun plaisir… J’ai perdu tout ce qui me donnait envie de faire ce que je faisais avant. Alors j’ai pris ma petite voiture et je suis allée à cette petite ville de merde au Texas et j’ai déposé des fleurs sur la tombe de mon père… J’ai retrouvé ma mère à cet endroit et nous nous sommes disputées sur le fait que je n’ai jamais été là pour elle… Peut-être qu’elle avait raison… Peut-être pas… J’ai donc décidé de rouler jusqu’à Bryan… En plein milieux du Texas et lorsque le moment est venu alors je me suis arrêtée et je me suis posée… »

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Soupirant, la jeune femme referma le journal avant de le déposer sur la table basse… Ce soir c’était soirée mousse à la boite du coin alors il n’était plus vraiment temps de penser à son passé car elle devait se préparer pour faire de nouvelles rencontres et bien plus… Et oui, on ne change pas une équipe qui gagne et si le jour elle était une simple fleuriste qui faisait payer cher ses œuvres florales, elle était aussi une grosse fêtarde et joueuse quand elle en avait l’occasion. Elle se leva donc d’un trait pour aller dans sa salle de bain se maquiller de la façon la plus outrageuse possible avant d’enfiler une robe noire moulante, des escarpins et elle se dirigea vers la sortie… « Bryan, me voici ! »
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