NOAH ☼ stupid lies

Citation :: BRAXLER, NOAH JAKE
« Commence chaque journée comme si elle avait été écrite pour toi.»

bring me to life

NOM ▷ Braxler. PRENOM(S) ▷ Noah Jake. La seule personne qui utilisait son deuxième prénom, c'était sa soeur, Elenya AGE ▷ vingt-six ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▷ le 28 février à Portland, Oregon. TRAITS DE CARACTERE ▷ franc, impulsif, déterminé, parfois sarcastique, attachant, violent, attiré par le danger, intelligent, drôle, lunatique. GROUPE ▷ poison & wine.

they'll never know

Il m’arrive quelque fois de m’énerver au point de frapper le premier truc qui me vient en main. Mais je le cache bien. ►J’ai la mauvaise ( ou bonne, au choix) de boire un verre de whisky avant d’aller me coucher. Des restes de mon alcoolisme, sans doute. ► Je déteste parler de mon passé et je peux devenir très froid et désagréable si on me pose des questions. ► Ma petite sœur est décédée il y a trois ans. J’ai ensuite sombré dans l’alcoolisme et dans la drogue. J’ai mis presque deux ans à m’en sortir. ► J’ai hérité du poisson rouge d’Elenya, Klaus. Mais il n’est pas obsédé comme celui de American Dad, dommage. ►J’ai du mal à m’attacher aux autres. ► Ma famille est la plus riche de Portland. Mais j’ai toujours détesté leur attitude bourgeois et leur niaiserie qui puait l’argent. ► Petit, je voulais devenir tueur à gages. Mais je suis devenu détective privé à la place, au grand désespoir de mes parents. ► La seule personne que j’aimais dans ma famille, c’était ma petite sœur. ► J’ai vécu pendant un an sous une fausse identité. ► Je fume depuis que j'ai seize ans.

i'm in here

PSEUDO ▷ hellbay-x. AVATAR ▷ Josh Dallas. COMMENTAIRES ▷ Ce forum gère sagrandmère.

you're gonna go far, kid

« All your smile, all is fake. »
La pluie tombait, palissant les rue de Portland. Les gens avaient sorti leur beau parapluie et leurs beaux habits, ceux qu’ils sortaient pour les grandes occasions. A croire que se faire inviter chez les Braxler, c’était comme aller à un mariage. Ils souriaient tous, heureux de franchir le portail. Et moi, je les regardais dire combien mes parents étaient gentils, respectables. Non mes chers invités, ils ne sont pas des dieux, mais seulement des propriétaires d’une grande lignée d’hôtels. En regardant de plus près, il n’y avait aucuns visages familiers. Je ne voyais pas les commerçants du coin, ni les voisins. A vrai dire, il n’y avait aucune famille de la ville, à part les Davenport, leurs très chers amis presque aussi pleins aux as qu’eux. Les autres étaient simplement d’autre amis bien bourgeois et assez respectable pour se faire respecter. Vous comprenez, ma grand-mère maternelle était issue d’une famille de noble, alors ma chère maman ne fréquentais pas n’importe qui. Ils avaient l’air bien bête, avec leur tenue de pingouins. Tout comme je devais faire tâche, avec la même tenue qu’eux. On m’avait presque mis un couteau sous la gorge pour que je porte ces fringues.

J’en avais vraiment ras le bol de jouer les potiches à l’entrée de la maison. Surtout que je n’avais aucune envie de parler à ces gens. Un long soupire m’envahit lorsqu’une vieille dame vint me poser une centaine de question. Si j’étais l’enfant de dix-huit ans des Braxler, qu’est-ce que je faisais dans la vie, où étaient mes parents, où était ma sœur, et j’en passe. La politesse m’obligea à répondre, avant de m’enfuir et de me réfugier dans la maison. J’aperçu Elenya, assise sur les escaliers. Elle avait la tête baissée, comme si elle voulait se cacher. Je la comprenais. Le sourire aux lèvres, je me suis rapproché d’elle. Puis, elle leva la tête, et m’accorda un pauvre sourire de défoncée. Elle avait les yeux rouges, comme si elle avait passé trois heures dans une piscine bourrée de chlore et des cernes masquaient la beauté de son visage. Si nos parents la voyaient dans cet état, c’en était fini pour elle. Vite fait bien fait, je la pris par le bras et l’emmena dans sa chambre. « Tu m’avais dit que t’arrêterais. Regardes-toi, t’as l’air d’un zombie. » Des larmes coulèrent de ses joues. Elle sauta dans mes bras en bafouillant des « désolé » par-ci par-là. Je ne pouvais pas lui en vouloir. C’était ma princesse, ma Elenya, celle pour qui je partais de soirées pour aller la chercher, celle que je couvrais quand elle avait pris de la drogue, celle que je consolais quand elle s’en prenais plein la tête.
Elle leva ses petits yeux vers moi, tout en essuyant ses larmes. « T’en as pas marre toi ? Marre que tout le monde te respecte parce que t’es riche, marre de jouer aux enfants parfaits, marre de faire semblant de respecter les règles, marre que nos parents te donnent de l’argent à la place de l’amour… » Elle avait raison, sur toute la ligne. Mais c’était comme ça depuis toujours, on ne pouvait rien faire. Enfant, je ne voyais jamais mes parents. Ils étaient bien trop occuper à travailler. Ma sœur et moi avions une gentille nourrice pour s’occuper de nous. Au moins elle, elle nous aimait. Pas étonnant que ma sœur ait sombré dans la drogue après avoir entendu mon père dire qu’il n’avait jamais voulu d’enfants. « Oui, j’en ai marre. Mais ça va changer, tu verras. Je te le promets. »

« Everything is gone »
Cela faisait des mois que je n’étais pas retourné à Portland. Des mois que je n’avais pas vu ces rues, ces maisons, et mes parents. A vrai dire, je n’avais pas eu envie de les voir. Ils me donnaient juste envie de vomir. La dernière fois que je les avais vus, c’était pour l’enterrement de ma sœur. Elle était décédée le jour de mon vingt-troisième anniversaire. Joyeux anniversaire Noah. Bref. J’espérais vraiment qu’ils n’avaient pas oublié combien je les détestais. Promis, j’allais essayer de ne pas m’énerver. Essayer seulement.

Une fois arrivée à la porte de l’endroit où j’avais habité pendant presque dix-neuf ans, j’hésitai avant de sonner. J’attendus une, deux, trois secondes avant que ma très chère mère ne vienne m’ouvrir. « Entres, Noah. Du moins, je t’appelle Noah ou Emrys ? » Sa blague n’était vraiment pas drôle. J’ai soupiré, avant d’entrer. « Tu as repris ton ancienne identité ? Bravo, je suis fière de toi. » Sa voix était sifflante et glaciale. Elle m’en voulait d’être partie avec Elenya l’année de mes dix-huit ans, et d’avoir changé d’identité pour oublier cette vie bourgeoise trop parfaite pour nous. Elle s’attendait peut être à ce que je lui fasse des excuses. Autant croire au Père Noël. « Ca fait déjà un moment. Mais j’avoue que j’aimais bien m’appeler Emrys Daniels. » « Et tu as tout gagné, ce petit jeu enfantin t’as coûté la vie de ta sœur. » Comment osait-elle. Elenya s’était suicidée parce que notre père nous avait retrouvés, l’avait obligée à revenir habité avec eux après l’avoir frappé. « Pardon ? Répètes, je n’ai pas très bien entendu. » « Tout est de ta faute ! Si tu ne l’avais fait se changer d’identité, nous n’en serions pas là, et Elenya serait toujours en vie. » C’en était trop. Je pris la première chose qui me vint sous la main, un vase, et je le jetai par terre. Voilà, trois milles dollars partis en morceaux. « Tu n’as pas le droit, je t’interdis de dire ça ! Durant tout ce temps, vous n’avez pas vu qu’elle allait vraiment mal. Elle se droguait et foutait sa vie en l’air. Il fallait que je fasse quelque chose. Alors je l’ai emmenée loin d’ici, loin de vous, à Chicago. Nous étions heureux en tant que Emrys et Candice Daniels. Nous avions même un petit job de détective privé. Et puis papa est venu, et à tout foutu en l’air. Tout est de votre faute à vous. Je ne sais même pas pourquoi je suis venu là. J’étais très bien chez moi, à Bryan. » Elle semblait à la fois choquée et triste de ce que je venais de lui dire. Voilà, maintenant, c’était moi qui passais pour le monstre. Après un long soupire, je lui déposai un baiser sur la joue, avant de commencer à partir. « Merci pour le café que tu ne m’as pas offert. Désolé, mais je ne resterai pas pour votre anniversaire de mariage. » Je pris soin de ne pas claquer la porte derrière moi, juste montrer que j’étais capable de vaincre ma colère. J’ai marché jusqu’à ma voiture, sans regarder derrière moi. Une fois à l’intérieur, je vis ma mère derrière la fenêtre de la cuisine. Elle pleurait. Vite, il fallait que je parte. Vite, il fallait que je prenne ma dose, je commençais à trembler.