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Sujet: Gabriel & Queen - Jamais je n'ai oublié Mar 20 Déc - 0:49
Jamais je n'ai oublié & jamais je ne t'ai oublié
Aujourd'hui était un nouveau jour. Le soleil venait à peine de se lever et regardant mon réveil je m'aperçu qu'il n'était que 9h du matin. Je me demandais chaque Samedi matin pourquoi je n'arrivais jamais à dormir, c'était devenu un quotidien de ne pas faire la grass'matinée. En regardant de plus près je m'aperçu alors que ça faisait maintenant trois ans tout pile que j'étais arrivée dans cette ville. Regardant vers ma fenêtre aux volets fermés, je m'aperçu que le soleil n'était pas trop au rendez-vous. Pas de rayons, rien.. C'était généralement mauvais signe, soit il ne pleuvait pas mais le temps laissait à désirer soit il pleuvait. C'est alors que je me suis levée doucement, me secouant les cheveux afin de les remettre à leur place habituelle. Ouvrant mes volets, je m'aperçu que la neige était au rendez-vous. Le sol était presque recouvert de blanc immaculé de paillette. J'étais comme une enfant devant sa fenêtre qui découvrait la neige pour la première fois, alors qu'elle venait chaque année. J'avais donc enfilé mes chaussons doucement avant de me diriger vers la porte fenêtre de mon petit chez moi. Mon petit jardin était recouvert de neige et comme une enfant, j'étais dehors à la toucher à la redécouvrir une nouvelle fois. Mon regard se leva vers le ciel ou tombait doucement les flocons.. C'était magique comme quand j'étais enfant.. Avec cet autre enfant, mon meilleur ami, le seul... Gabriel. Ce temps était fini. Je ne l'avais jamais revu, même en venant ici. Un jour que peut-être on se retrouverait.
Après une dizaine de minutes, j'étais enfin rentrée dans ma petite demeure. Il était temps de prendre un petit déjeuner. J'avais allumé la télé pour avoir une petite présence, sans vraiment l'écouter à vrai dire. Tout ce que j'avais entendu, c'est qu'il allait neiger toute la journée. Malgré le froid, il fallait que j'aille faire les magasins, alors ce n'est pas quelques centimètres de neige qui allait m'arrêter. J'étais en week-end et je voulais en profiter. Je savais pourtant qu'il y aurait du monde, mais je ne voulais pas repousser encore. Parce que par finir, j'irais faire les magasins non plus pour l'hiver mais bien pour l'été. Trêve de plaisanterie. Après avoir bien mangé, je m'étais dirigée vers la salle de bain afin de me réveiller complètement. J'étais restée bien trente minutes sous l'eau bouillante. Il restait maintenant un petit détail, voir deux à régler. Comment allais-je m'habiller? Mon armoire n'était remplie que de vêtements d'été.. Alors je pris un jean qui était presque neuf ainsi qu'un débardeur blanc et une chemise à carreaux afin de le mettre par dessus. L'autre détail et le dernier fut la petite pointe de maquillage. J'étais fin prête. J'étais propre de partout. Je pouvais enfin partir. Heureusement pour moi que le centre commercial n'était pas si loin que ça, car à pied j'aurais eu un petit peu de mal.
Le chemin fut très laborieux mais pourtant court pour moi. En même temps quand on est concentré pour ne pas tomber c'est assez normal dirais-je. Il était presque midi donc les magasins n'étaient pas bondés. Puis avec la neige, il y aurait certes du monde mais pas comme d'habitude. Il fallait que je me prenne d'abord un chocolat chaud afin de me réchauffer un peu. J'étais littéralement congelée. Arrivée à auteur du petit bar du centre commercial je demandais ma boisson chaude d'une petite voix grelottante. Après avoir été servie, ne regardant pas devant moi mais plutôt mon gobelet, j'étais presque venue à percuter un jeune homme. Heureusement que rien de méchant était arrivé et que nous étions encore intact. En relevant la tête vers celui ci. Je m'arrêta de respirer. Il n'avait pas changer, il était devant moi.. C'était toujours le même physiquement.. Enfin je le retrouvais. Mais lui que pensait-il? M'avait-il reconnu? M'avait-il oublié?
"Gabriel......"
Que devais-je lui dire? Comment devais-je réagir devant lui? Le prendre dans mes bras, non... Rester disante, non plus.. Mais alors que faire? Mais je ne pu dire qu'une chose..
"Je te cherche depuis si longtemps.."
V. Gabriel Everwood
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Sujet: Re: Gabriel & Queen - Jamais je n'ai oublié Mer 21 Déc - 13:38
I HAVE NEVER FORGET YOU
Samedi. Sept heures
● J'assommais, d'un agressif coup de poing, le bouton central du réveil, râlant, comme d'ordinaire, contre cette sonnerie agressive qui mettait à mal mes tympans. Je lorgnais l'affichage numérique pour constater qu'il était sept heures du matin. Encore trop tôt. Je trimballais l'objet antédiluvien depuis mes seize ans et autant dire qu'il n'était pas au meilleur de sa forme, l'engin ne sonnant plus qu'au gré de ses humeurs. Je songeais brusquement qu'il était peut-être temps d'en acheter un neuf. J'eus toutes les peines du monde à m'extirper des draps, me sentant pourtant incapable de flemmarder au lit aujourd'hui. Je gagnais la salle de bain pour une toilette à la hâte, suivi de près par la chienne, qui s'agitait déjà autour de moi. Je me rendis ensuite à la minuscule cuisine pour y préparer mon petit déjeuner : céréales, toast et un œuf au plat, tout cela accompagné d'un grand verre de jus d'orange. Un petit-déjeuner complet était important pour le reste de la journée, je pris donc tout mon temps pour le déguster, sous les yeux du quadrupède, envieux. Je décidais de l'emmener en promenade une fois mon déjeuner avalé. J'enfilais des vêtements chauds et quittais l'appartement. Je longeais le parc en sa compagnie, peu désireux de m'y aventurer si tôt. Elle gambadait devant moi, au bout de sa laisse, sur laquelle j'étais forcé de tirer régulièrement afin qu'elle ne prenne pas trop ses aises. S'ensuivit un long arrêt devant le stand à journaux, que je consultais attentivement, curieux d'apprendre les plus récentes nouvelles. Le journal n'était peut-être que local, mais il me suffisait largement. Je l'emportais sous mon bras, rebroussant chemin pour rentrer au chaud, au grand désespoir du husky.
● Il était un peu plus tard que huit heures lorsque la promenade s'acheva. Claquant la porte de l'appartement après mon passage, je m'étalais de tout mon long sur le lit de fortune. J'épluchais alors le journal, y cherchant des nouvelles intéressantes. Je pris ensuite le temps de lire les petites annonces. Je devais trouver du travail. J'en avais assez de courir à travers le pays, il était temps de me poser. Je devais trouver de quoi subvenir à mes besoins et à ceux de Maybe ; Un appartement qui en vaille réellement la peine ; Une lampe de chevet, afin que même la nuit, la vie continue ; Un nouveau réveil ; Un ticket de loto gagnant ne serait pas non plus de trop. Tout cela ne pouvait pas arriver en un claquement de doigts, il fallait d'abord chercher pour trouver. D'ordinaire, j'étais quelqu'un de persévérant, motivé, actif, mais aujourd'hui, quelque chose me démoralisait. Je n'étais à même de ne pouvoir obtenir que deux choses, du moins à l'heure actuelle. J'enfilais à nouveau mes chaussures, passais la bandoulière de mon sac par-dessus ma tête, attachais Maybe à sa laisse et quittais l'appartement. Je pris le chemin du centre-commercial, que j’espérais ouvert. Je marchais à une allure régulière, mais il me fallut tout de même une demi-heure pour y arriver. Je cherchais durant plusieurs heures, en vain, dans les rayonnages. Je m’arrêtais à chaque magasin dans l'espoir de trouver ce que je cherchais, je m'étais même résolu à demander mon chemin, mais les indications, trop vagues, m'avaient perdues. Durant le trajet, je m'étais attardé dans un magasin en particulier, qui vendait des livres, en avais acheté deux et étais repartit mon butin dans les bras. Je tournais en rond depuis des heures quand brusquement, je heurtais quelqu'un, lâchant brusquement mes achats, qui s’étalèrent sur le sol. « Excusez-moi, je ne vous avais pas vu » J'étais entré en collision avec la plus improbable des personnes et j'allais très vite m'en apercevoir.
● Ce fut sa voix et ce qu'elle dit qui m'incita à relever la tête. Personne ne me connaissait ici, je n'étais à Bryan que depuis une semaine et j'avais jusqu'alors évité tout contact avec les autres êtres humains. « Gabriel...... » Je la dévisageais, incertain. Était-ce vraiment elle ? Non, ce n'était pas possible. Je fronçais les sourcils. Elle savait comment je m’appelais ... Cela pouvait-il signifier quelque chose ? Une indescriptible douleur serra soudainement mon cœur, une sensation que je m'étais pourtant efforcé d'oublier. Queen ne pouvait pas être réelle, elle était morte. Je devais dormir ! C'était évident, j'étais toujours chez moi. Je n'avais pas entendu mon réveil sonner, voilà tout. Cette scène surprenante me semblait être un cauchemar, tant cette apparition m'était douloureuse. Je me pinçais le bras, mais rien ne se produisit. J'avais terriblement souffert de l'avoir perdue et voilà que mon esprit me jouait un tour, ramenant à l'instant présent des images du passé. Je pinçais les lèvres, exprimant un mouvement de recul, oubliant momentanément mes affaires jetées à terre. C'est alors qu'elle murmura. « Je te cherche depuis si longtemps. » Le doute s'empara alors de moi. Je ne pouvais oublier la lettre que j'avais reçu, des années plus tôt, des parents de Queen, m’annonçant que j'avais perdu la seule personne qui me comprenait. Ma seule amie. On se jouait de moi. C'était une farce. Je m'énervais. « C'est loin d'être drôle ! » vociférais-je, furieux, blessé et choqué. Cette femme semblait pourtant si sincère. Elle lui ressemblait tellement. « Vous n'avez trouvé personne d'autre à torturer ? Allez, viens May, on s'en va. » clôturant ma phrase en m’adressant au chien, je fis volte-face, abandonnant, dans ma colère, les affaires que j'avais fait tomber, serrant fermement la bandoulière du sac qui barrait mon torse.
Queen E. Wellington
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Sujet: Re: Gabriel & Queen - Jamais je n'ai oublié Mer 21 Déc - 19:46
Gabriel & Queen
Je n'y croyais plus depuis bien longtemps et pourtant il était devant moi. Lui le seul ami que j'avais eu dans mon enfance. Qui m'avait regardé encore pareil lorsque je lui avais avoué avoir une tumeur. Il avait toujours été là, puis je n'avais plus eu rien de lui après mon hospitalisation. Jamais après ces trois années je n'aurais cru le retrouver ici. Je savais que pour lui je n'étais plus qu'un fantôme à oublier. Je pensais même qu'il m'avait oublié. En même temps quand on apprend des parents de son amie que celle-ci est morte durant son opération, il est sur qu'il faut avancer dans la vie et ne plus se retourner. Pourtant au fond de moi, je voulais qu'il croit encore à mon existence. Malgré notre séparation, mes souvenirs étaient présents, jamais je n'avais pu l'oublier. Il était gravé en moi comme on grave sur un rocher. Éternel. Il avait été le seul en qui j'avais cru, le seul avec qui j'avais des infinités. Même mes propres parents n'avaient jamais porté le regard qu'il avait eu sur moi quand on avait apprit ma maladie. Et dans mes souvenirs, j'avais été la seule pour lui également.
Jamais je n'aurais pu oublier ce doux visage qu'était celui de Gabriel. Il avait changé mais était resté aussi beau, pour moi, il était toujours le même. Sa voix avait vraiment changé, mais pour moi restait la même. C'était bien lui et je ne voulais plus le laisser filer. Mais lui visiblement ne me reconnaissait pas, il avait reculé. Gab' était visiblement mal, croyait-il a une blague? Bientôt j'eus une réponse. Oui il le croyait. Comment pouvait-il ne pas voir que j'étais réellement là? Je ne savais plus quoi faire, ni quoi dire. Il m'avait pris de court. Le jeune homme me tourna alors le dos avec son chien afin de partir tout en me disant une phrase que je n'entendis que de loin. Ma tête avait soudainement tourné, tout se bousculait violemment. J'étais à la fois triste et joyeuse. Triste que celui qui avait occupé mes pensées pendant toutes ses années ne me reconnaisse pas et me rejète et joyeuse car je l'avais enfin retrouvé après tant de temps. Il fallait que je lui dise quelque chose... Quelque chose qui lui prouverait que c'était bien moi. Et vint ces phrase que nous avions prononcé avant que je rentre à l'hôpital.
« Dis moi que rien ne changera, s'il te plait... Et tu m'avais répondu Comme si je pouvais te laisser faire les quatre cents coups sans moi. Tu rêves ma petite. Ça ne te dis rien? »
Ces mots étaient sorti d'un seul coup. Je n'avais pensé à rien sauf à ce moment du passé qui me fit venir en un rien de temps les larmes aux yeux. Ma vision se troublait, l'eau me brouillait sa silhouette si belle. Je ne savais pas encore ce qu'il allait faire, si il avait comprit, si il s'était souvenu. Il ne me restait plus que l'espoir. Malgré le monde autour de nous, il fallait absolument que je lui dise pourquoi je n'étais jamais revenu de l'hôpital. Pourquoi je n'avais pu passer mon enfance avec lui.
« Je ne savais pas Gabriel.. Je ne savais pas que tu me croyais.. Morte »
Ces mots furent dure à prononcer, c'était comme une vraie révélation. J'avais été parcouru d'un frisson violent. Ils l'avaient vraiment fait, ceux qui m'avaient presque renié quand j'avais eu ma maladie avaient vraiment dit à mon meilleur ami que j'étais morte tout cela pourquoi? Parce que pour eux, il n'était digne de moi. Quel baratin !
« Je ne l'ai su qu'il y a trois ans.. Et je n'ai jamais cessé de te chercher depuis tout ce temps... Pardonnes moi... »
Ma voix se brisa. Gabriel c'était arrêté peut-être.. ou pas.. Je n'en savais rien, ma tête tournait toujours autant, mes yeux étaient toujours aussi embués de larmes. Alors en entendant aucun son provenant de sa voix, je tourna les talons... Le cœur lourd, très lourd..
V. Gabriel Everwood
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Sujet: Re: Gabriel & Queen - Jamais je n'ai oublié Jeu 22 Déc - 15:21
WITHOUT YOU
● J’étais furieux. Enragé que l’on se moque ainsi. Je n’étais, certes, pas quelqu’un de particulièrement agréable, mais celui qui osait m’infliger ça n’avait pas de cœur. « Dis-moi que rien ne changera, s'il te plait... Et tu m'avais répondu Comme si je pouvais te laisser faire les quatre cents coups sans moi. Tu rêves ma petite. Ça ne te dit rien ? » Je stoppais nette ma fuite, car c’était ce que je faisais : je fuyais. Je refusais d’affronter une réalité qui m’effrayait. Les mots qu’elle prononça eurent le mérite de m’interpeller. Bien sûr qu’ils me disaient quelque chose ! Comment aurais-je pu les oublier ? Lorsque j’avais appris la raison pour laquelle elle devait quitter l’orphelinat, elle m’avait demandé à ce que tout reste comme auparavant et je l’avais rassuré. Je ne pouvais pas oublier ces mots, ils étaient à jamais gravés dans ma mémoire. Et nous étions seuls lorsqu’elle me les avait dits. Personne d’autre ne pouvait les avoir entendus. Comment était-ce possible alors ? J’avais toujours nourris pour Queen une admiration sans borne. Elle ne me ressemblait pas ! Elle, elle savait faire preuve de courage, n’avait aucune difficulté à se faire des amis, à obtenir ce qu’elle voulait. Elle était un modèle de détermination et d’entêtement. Durant des années, j’avais osé espérer qu’elle n’était pas réellement morte, mais je n’avais pas longtemps souhaité la voir revenir. L’avoir perdue m’avait littéralement détruit.
● Je n’étais qu’un enfant à l’époque et dans ses premières années, chaque sentiment est dévastateur. Elle parla, à nouveau, mais sa voix me parvint difficilement, comme si un mur invisible nous séparait. « Je ne savais pas Gabriel.. Je ne savais pas que tu me croyais. Morte » Est-ce que ma meilleure amie pouvait me mentir, même après toutes ces années ? Je serais les poings, mes jointures blanchirent. Si c’était vraiment elle, cela voulait-il dire que ses parents m’avaient mentis dans cette lettre, prétendant que la tristesse des lieux la forçait à déménager. J’avais toujours ressentit énormément de respect pour les parents de Queen. Ils étaient les seuls que je laissais en paix. « Je ne l'ai su qu'il y a trois ans.. Et je n'ai jamais cessé de te chercher depuis tout ce temps... Pardonnes moi... » C’est l’émotion dans sa voix qui m’interpella. Je l’entendis partir et une part de moi sembla la suivre. Je ne savais toujours pas quoi faire, ni qui croire. Je pivotais, cherchant le brun rassurant de ses prunelles, mais en vain, elle me tournait le dos. A présent, j’étais certain. Je bondis brusquement à sa suite, sans réellement y avoir réfléchit et manquais de chuter en glissant sur les bouquins que je venais d’acheter, me faisant perdre quelques secondes considérable. Sa silhouette, qui se mêlait lentement à la foule, m’apparut un très bref instant. Je n’eus aucune difficulté majeure à la rattraper, me frayant un passage à coups d’épaules, ne récoltant que des insultes. Ma main se tendit vers elle et, afin de la retenir, mes doigts se refermèrent doucement autour de son poignet. La sensation que me procuraient chacun de nos contacts n’avait pas changé. A nouveau, j’étais entier, j’avais, semble-t-il, retrouvé la partie de moi que j’avais perdu en quittant l’orphelinat. « Queen ? C’est … C’est vraiment toi ? » hésitais-je, haletant. J’avais des difficultés à reprendre mon souffle. A vrai dire, je le retenais, me sentant incapable de respirer tant qu’elle ne m’aurait pas donné confirmation.
Queen E. Wellington
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Sujet: Re: Gabriel & Queen - Jamais je n'ai oublié Sam 24 Déc - 17:26
Comment lui en vouloir? Après tout c'était normal qu'il ne veuille pas y croire, qu'il ne veuille pas me retrouver. Après des années à croire à ma mort, je revenais comme si rien ne s'était passé. Même si je n'avais été au courant que trois ans auparavant, il y avait cru... Mes parents avaient bien joué leur coup, ils pouvaient être fière de leur bêtise. Ils n'avaient pensé qu'à eux pendant tout ce temps, ne voyant guère mon malaise sans mon meilleur ami. Gabriel avait toujours eu une certaine place dans mon coeur et personne n'avait jamais été a la hauteur pour être comme lui. Il avait été le seul ami en qui j'avais confiance de toute mon enfance. Mes parents n'avaient même pas reussi à être autant présent que lui à l'époque de ma tumeur. Il était même venu me voir à l'hôpital alors que je lui en avais internet et mes parents "adoptifs" aussi. Il avait vraiment tout fait pour que je sois la mieux possible, il était resté le même.. Il était juste parfait. Mais a présent je savais que tout allait changer. Je ne pouvais réaparaître comme ça dans sa vie. C'était peut-être pour cela qu'il m'avait parlé ainsi, qu'il ne croyait pas en mon retour. Certes, j'étais blessée mais je comprenais sa décision. Après onze ans sans nouvelles, sans rien, il était normal qu'il ne croit pas en moi. J'étais pour lui qu'un fantôme maintenant. J'espèrais juste un petit peu, mon coeur était serré. Je ne savais trop comment prendre tout cela.
J'avais juste reussi à dire quelques paroles afin qu'il sache que je ne me moquais aucunement de lui. Je voulais qu'il sache au moins que c'était vraiment Sa Queen qui était bien là. J'essayais de rester le plus calme possible, j'essayais de ne pas pleurer. Mais ce fut en vain, en me retournant, quelques perles défilaient sur mes joues. Je voulais qu'il me rattrape ... Et je ne sais comment, mais mon voeu fut réalisé. Je sentis une main me retenir par le poignet. Je fus alors parcouru par un frisson. J'avais oublié ce contact si doux entre nous. « Queen ? C’est … C’est vraiment toi ? » . Je cru que mon coeur allait cessé de battre après ses questions. Je voulais lui dire que oui c'était bien moi, que j'étais bien devant lui et que jamais je ne le laisserais repartir.. Mais comment lui dire une chose pareil après l'avoir perdu autant de temps? Je ne savais plus quoi dire pourtant il fallait que je lui réponde. J'avais les yeux plongés maintenant dans les siens pour lui prouver que c'était bien moi. " Qui veux tu que se soit pour te dire cela? Bien sur que c'est moi, Gabriel.." Ma voix était tremblante, je n'arrivais pas à rester en place, je tremblais de tous mes membres depuis qu'il m'avait rattrapé. Jamais je n'aurais cru un jour ressentir tout ce que j'avais pu ressentir avant mon opération.. Son odeur était la même, ses mains toujours aussi douce et son regard toujours aussi chaleureux. Il avait peut-être un peu changé physiquement, mais pour moi il était le même. Je pourrais le reconnaître entre mille.
" Je m'en veux tellement de t'avoir laissé" Ces mots étaient venu tout bonnement. Je savais que ce n'était pas de ma faute, mais il aurait fallu que je fouille un peu plus tôt dans les affaires de mes parents et je serais ainsi parti plus tôt. Qui sait, j'aurais peut-être pu le retrouver avant... Mais le destin en avait décidé autrement.. Je voulais juste maintenant rattraper le temps perdu.. Et je savais que ça allait être long. Mais je le voulais. Je ne voulais plus quitter mon meilleur ami. Mes yeux étaient à la fois rempli de larmes et d'étoiles. J'avais retrouvé le rayon de soleil qui illuminait ma vie autre fois. Et je priais maintenant pour ne pu le perdre. Il était magnifique là devant moi...
V. Gabriel Everwood
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Sujet: Re: Gabriel & Queen - Jamais je n'ai oublié Mar 27 Déc - 21:52
HS. Je n'ai pas de .gif, pour cette fois, je n'en ai pas trouvé qui me convenait. Ce n'est pas la réponse que j'espérais, mais je n'ai plus le temps. En croisant les doigts pour qu'elle te convienne malgré tout
● J’avais posé la question sans y avoir réellement réfléchi, mais la stupidité de ma spontanéité me frappa. « Qui veux-tu que ce soit pour te dire cela ? Bien sûr que c'est moi, Gabriel. » Je crus percevoir une certaine ironie dans sa remarque. L’émotion dans sa voix parvint cependant à me contredire. Je notais les tremolos dans sa voix et de petites secousses sur son corps, elle tremblait. Son joli minois était le même. Certes, elle avait vieilli et mûri, mais son apparence était la même. J’espérais que sa mentalité était toujours la même. Je posais une première question, la plus importante à mes yeux. « Mais … Comment est-ce possible ? La lettre … » Je n’avais pas revu les parents adoptifs de Queen avant leur départ, mais je n’aurais jamais imaginé qu’ils aient pu me mentir. Cette lettre m’avait paru si sincère. Qui pouvait être aussi diabolique ? Je m’interrogeais, cette fois, mentalement. Je m’interrogeais sur ma réaction, si j’avais découvert, quelques années plus tôt, que ma meilleure amie n’était pas morte et quelles tournures auraient pris ma vie. Je n’aurais probablement pas quitté l’orphelinat et je mènerais un train de vie totalement différent. Je ne serais pas ici, mais toujours en Alaska. Maybe ne serait pas à mes côtés, quêtant des caresses en se frottant doucement contre ma jambe. Je m’interrogeais sur le destin que j’aurais eu si les parents de Queen n’était jamais venu à l’orphelinat, à la recherche d’un enfant. Je m’interrogeais sur les raisons de cet éloignement.
● Dans la vie de tous les jours, j’étais quelqu’un de particulièrement confiant. A la limite de l’arrogance, même. J’étais pourtant fébrile, incertain, à l’heure actuelle. Des vestiges de notre enfance me revinrent en mémoire. Je me souvins de la fille discrète, mais intelligente. Elle avait été la seule à me comprendre, et j’avais été le seul à qui elle avait accepté de se confier. J’avais eu cruellement besoin d’elle pendant ces dernières années. Lorsque j’avais appris la terrible nouvelle, d’une lettre, je n’avais pas pu supporter la vue de son lit vide. J’avais fugué de l’orphelinat, rêvant d’une vie meilleure. « Je m'en veux tellement de t'avoir laissé » Je fronçais les sourcils. Elle avait de bonnes raisons de s’excuser ! Je ne comprenais pas pour quelle obscure raison elle avait aussi brusquement disparue de ma vie et en temps voulu, j’exigerais sa part de révélations. J’en avais souffert, à tel point que je n’osais en parler autour de moi, même aujourd’hui. Je détournais momentanément le regard de ses prunelles rassurantes, toujours incapable de fournir des réponses à mes questions muettes. Je m’écartais, desserrant la pression autour de son poignet pour finalement laisser retomber ma main. Mon regard s’assombrit et un éclair de tristesse le traversa. « Tu as conscience qu’il va me falloir des explications ? Et que je ne serais réellement en mesure de te croire qu’une fois mes réponses obtenues ? » J’étais heureux de l’avoir retrouvée, cependant, je le cachais. Je n’étais pas particulièrement expressif, en général et encore moins maintenant. Je ne pus cependant trouver des explications à ma réaction, à ma stoïcité et à ma froideur.
Queen E. Wellington
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Sujet: Re: Gabriel & Queen - Jamais je n'ai oublié Ven 30 Déc - 0:18
Haaan ce n'est pas grave si tu n'en trouves pas :) et sinon la réponse est juste parfaite comme d'habitude, franchement j'adore & moi je m'excuse pour le temps que j'ai mit & j'espère que tu vas aimer
Ma vie après mon opération avait été tout autre que toute rose. Sans Gabriel, tout avait été plus dure. J'avais beaucoup moins rit, j'avais beaucoup moins eu le goût de vivre. Celui que j'avais eu avant mon opération était beaucoup plus intense parce qu'il avait été là. Tout avait été différent après cela. Et j'étais sur que pour lui aussi. Quand j'étais rentrée à l'orphelinat à mes dix huit ans pour voir ce qu'il était devenu et si il avait été adopté, j'avais eu la réponse qu'il avait fugué peut après que ma mort soit déclarée par mes parents. Eux aussi, avaient été au courant. J'étais tellement en colère, j'avais tellement de haine envers mes parents, que je dû juste devant Gabriel serrer les poings. Rien que l'idée de penser au passé ou de me croire morte aux yeux des autres me mettait hors de moi. Je savais bien qu'il ne pouvait me revoir comme avant tout de suite, je n'étais pas stupide. Mais j'allais tout essayer pour remédier à cela. Je voulais qu'on se retrouve comme avant, les deux doigts de la main. « Mais … Comment est-ce possible ? La lettre … ». Cette question me glaça le sang. Je me recula alors. C'était un peu comme une claque en pleine figure. Je n'aimais pas y repenser et en l'espace de cinq minutes, je dû y repenser une dizaine de fois. Mon regard se perdit alors sur le sol, repensant à cette époque où j'avais trouvé la lettre. Mes yeux étaient emplies de larmes. Mais en relevant la tête pour regarder Gabi, je me devais de les ravaler afin de ne pas lui montrer ce mal être qui me faisait mal. Il fallait que je lui explique tout mais je ne savais pas par ou commencer.. Alors je ne trouva qu'une solution. Ne rien dire pour le moment et le laisser parler. Le laisser dire ce qu'il pensait, ça serait sans doute la meilleure des solutions. Je lui devais tellement d'explications, tellement de choses que je ne savais pu où donner de la tête. Tout se bousculait, j'avais même envie de crier "au secours". Mais impossible, pas devant Gabriel que je venais de retrouver. M'enfin, je le sentais s'éloigner peu à peu de moi. Je me faisais peut-être des illusions, mais son regard était devenu plus glacé.. « Tu as conscience qu’il va me falloir des explications ? Et que je ne serais réellement en mesure de te croire qu’une fois mes réponses obtenues ? » . Je vis dans ses yeux une petite pincée de tristesse. Je ne savais trop quoi faire, j'étais perdu. Oui, je lui devais des explications, des réponses. Mais par où commencer. Je n'y étais en somme pour rien. J'avais toute la responsabilité sur les épaules je le savais. Pourtant mes parents étaient tenus pour responsables. J'aurais tellement que Gabriel soit là le jour où j'ai tout découvert. Quand j'ai fait mes valises et que je suis venue ici. "Je répondrais à toutes tes questions Gabriel.. Je sais qu'il est impossible pour toi de croire en mon retour et en mon innocence quant à ma disparition, mais je te promet que je ferais tout pour que tu crois le contraire.." Mon coeur s'était accéléré à la prononciation de cette phrase. J'avais peur, oui c'était ça. J'avais peur de le perdre une nouvelle fois. "Je ne veux pu te perdre Gabi crois moi... Et je ne l'ai jamais voulu". Ma voix tremblotait tellement que je me demandais si le jeune homme devant moi l'avait remarqué. J'essayais au plus profond de moi de le contrôler afin qu'il ne s'aperçoit de rien et qu'il voit encore en moi la petite fille qui était toujours pleine de vie et de détermination.
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Sujet: Re: Gabriel & Queen - Jamais je n'ai oublié