EVERY TEARDROP IS A WATERFALL
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 Hz Google TV (Via ODR ...
499 €
Voir le deal

 

 r; you are unhappy my dear (/hospital)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Ilyès Carmicheal
@ j'men balance des gens heureux.
Ilyès Carmicheal


▷ MESSAGES : 135
▷ INSCRIPTION : 17/12/2011
▷ PSEUDO : -
▷ CREDITS : avatar (rosendale) ;
▷ STATUS : engagé avec sutton
▷ QUOTE : j'aurais dû trouver quelque chose à lui dire. quelque chose que je n'avais encore jamais dit, jamais écrit et qui aurait tout changé. mais je n'ai pas trouvé.

r; you are unhappy my dear (/hospital) Empty
MessageSujet: r; you are unhappy my dear (/hospital)   r; you are unhappy my dear (/hospital) EmptyDim 18 Déc - 0:11

r; you are unhappy my dear (/hospital) Tumblr_lw9jmhdpi61qc4g8vo1_250 r; you are unhappy my dear (/hospital) Tumblr_lw9jmhdpi61qc4g8vo2_250
you are unhappy my dear (ilyès et roxane)
Frottant mes pupilles fermées je réalise que je me suis endormi dans le fauteuil près de la télévision. Je ne sais pas pendant combien de temps, je comprends juste que je vais finir par être en retard si je ne me prépare pas rapidement comme me le fait rappeler ma sœur. J’ai envie de lui dire merde, que je veux rester avec ce putain de bras qui fonctionne à moitié pour ne pas à avoir à bouger d’ici et voir la tête à moitié cassée du personnel médical qui me prend en charge. Je soupire ouvre la bouche pour essayer de dire quelque chose mais Dounia me coupe et me dit des choses incompréhensibles en me parlant de maman, de l’armée, de la santé puis je sais pas pourquoi elle commence à me parler de ses problèmes médicaux à elle et tout son bordel que je ne comprends qu’à moitié. Elle me tire le bras pour pouvoir me lever mais je reste sans bouger d’un pouce à la même place. Bien qu’elle est reçue des stages militaires qui lui ont permis d’avoir des connaissances de combat imbattable, ses muscles sont rien par rapport à ma carrure et malgré le fait qu’elle le sait pertinemment elle continue toujours. Cette scène se déroule pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que je décide de me lever par moi-même et ouvrir mes yeux complètement fatigués, épuisés à cause de mon visionnage incessant à la télévision. Je me demande ce qu’elle fiche encore ici, chez moi, dans mon appartement mais ne lui dit rien car je sais qu’elle n’aime pas être toute seule et que la dernière fois a crut entendre quelqu’un entrer dans sa maison et qu’elle avait fait appel à la police pour de minables hallucinations.

Dounia décide de me déposer à l’hôpital, je la laisse faire. Comme je la laisse choisir les vêtements que je porterais, le parfum que je mettrais et aussi me supprimer mon paquet de clope auquel je tiens beaucoup. Bien sûr elle le sait, mais elle refuse que je sente la cigarette ou que j’en prenne une de manière à donner mauvaise impression aux médecins. Sauf que le truc qu’elle n’a pas compris, c’est que les médecins ont une mauvaise impression de moi depuis bien longtemps et qu’il serrait difficile de leur supprimer toutes ces images de leur tête. Quand je descends de sa voiture elle me gueule des trucs que je n’écoute pas et malgré ses protestations je continue de marcher jusqu’à l’entrée en l’ignorant complètement. Lorsque j’ouvre la porte je sens son moteur redémarrer et la vois depuis la vitre partir. Un léger sourire se dessine aux lèvres et je rentre en me disant que j’allais passé une semaine de pur cauchemars pour la cinquième fois depuis quoi.. quatre mois ?

Quand j’arrive aux urgences je vois plusieurs personnes qui attendent. Mon papier de visite à la main, je ne double cependant personne car je sais qu’ils seront vite repartis chez eux par faute d’argent. Oui, car la plupart sont là sans le moindre sou pour se payer des soins médicaux pourtant très important pour leur survie. J’en regarde quelques uns, et pris de pitié me lève de ma chaise pour la laisser à une gamine complètement foutue qui a du mal à respirer. Une boule se forme au creux de mon ventre, et tous ces visages de gosses me font mal à la tête. Je n’essaye pas de faire raisonner le personnel de les prendre, de toute évidence eux-mêmes n’y peuvent rien. Ils ne peuvent rien faire. Mais c’est malheureux dans un sens de mourir parce qu’on n’a pas assez d’argent mais la vie est faite ainsi et il faut des injustices, c’est ainsi. Je tourne le dos aux autres personnes et attend qu’on me prenne pour m’emmener à ma chambre où je devrais subir une opération dans la soirée et rester dans cet endroit glauque pendant quelques jours.
Revenir en haut Aller en bas
Roxane Buckley
ROXYi think i'll be brave, starting with you.
Roxane Buckley


▷ MESSAGES : 595
▷ INSCRIPTION : 22/11/2011
▷ AGE : 30
▷ PSEUDO : slutty pumpkin.
▷ CREDITS : © avatar (crusty reek) gif (via tumblr) lyrics (florence and the machine).
▷ STATUS : single.
▷ QUOTE :
I'll never let you find me, I'm leaving you behind with the past, no I won't look back, and I don't wanna hear your reasons, don't wanna hear you tell me why I should stay, and try to understand me, try to understand what I say when I say I can't stay, and I'm moving on from this place, I'm leaving and I won't wait, I'm running away.


r; you are unhappy my dear (/hospital) Empty
MessageSujet: Re: r; you are unhappy my dear (/hospital)   r; you are unhappy my dear (/hospital) EmptyMer 21 Déc - 16:05

r; you are unhappy my dear (/hospital) Tumblr_lsgbbzrEdD1qd0jq4o2_250 r; you are unhappy my dear (/hospital) Tumblr_lsgbbzrEdD1qd0jq4o3_250
❝ If this is redemption, why do I bother at all ? There's nothing to mention, and nothing has changed. Still I'd rather be working for something, than praying for the rain. So I wander on, till someone else is saved. ❞

❘▶

Etant de garde pour la nuit, Roxane n'avait donc pas beaucoup dormi ces dernières heures. Elle s'était occupée des patients résidant à l'hôpital, avait participé à une opération, et avait surveillé ce même patient pour voir les résultats qu'il faisait et les complications éventuelles. Puis la journée avait commencé, et de nouveaux patients avaient afflué. Elle était épuisée, mais s'occupa de quelques personnes, avant de demander de l'aide à ses amis afin qu'elle puisse aller se reposer. Le rythme de l'hôpital était plus éreintant que ce qu'elle n'aurait pu penser, et autant dire qu'elle ne tenait pas vraiment le coup, surtout si l'on ajoutait à cela ses problèmes personnels. Elle aurait cru que sa vie privée serait réduite à néant et qu'elle passerait tout son temps à l'hôpital. Oh oui, c'était le cas, seulement elle n'avait pas prévu que son ex serait son résident. Cela rajoutait des complications inutiles. Comme si elle en avait besoin. Certes, elle faisait partie des meilleures de sa promotion, mais cela ne voulait pas dire que tout était facile pour elle. Enfin, après que ses camarades lui affirmèrent qu'ils s'occuperaient de ses patients, elle rejoignit la salle de repos des internes, et s'allongea sur le premier lit. Elle soupira et ferma alors les yeux, essayant de trouver le sommeil. Ca aurait été plus facile si les vas-et-viens incessants s'arrêter juste cinq minutes, mais ce ne fut pas le cas. Au bout de quelques minutes, elle commença à s'y habituer, et elle se sentit tomber dans les bras de Morphée. C'était sans compter sur de nouveaux empêchements. « Roxane, t'as un patient. » La principale concernée releva la tête, et regarda son collègue en fronçant les sourcils. « Sérieusement ? Vous étiez d'accord pour me couvrir... » râla-t-elle alors, attendant les explications de l'homme qui se tenait debout à l'entrebâillement de la porte. « Je sais, mais c'est un de tes patients réguliers. Ilyès Carmicheal. » En entendant ce nom, Roxane poussa un énorme soupir, et se laissa tomber en arrière, se préparant mentalement à renoncer à ses heures de sommeil, mais aussi à se coltiner un des patients les moins patients, si l'on peut dire ça comme ça. Après quelques minutes, elle se leva alors, allant puiser la force au fond d'elle. Elle déambula dans les couloirs tel un zombie, et atteignit la chambre 314, sur indication d'une infirmière. Elle s'était emparée du dossier, qu'elle ouvrit en pénétrant dans la chambre. « Bonjour. » dit-elle en posant un sourire qui se voulait convivial, mais dans lequel la sincérité n'était pas. Elle voulait juste commencer avec une touche d'optimisme ; après tout, il trouverait bien vite un moyen pour casser l'ambiance.
Revenir en haut Aller en bas
https://teardropwaterfall.forumgaming.fr
 
r; you are unhappy my dear (/hospital)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EVERY TEARDROP IS A WATERFALL :: BRYAN, TEXAS. :: endroits divers.-
Sauter vers: